Nous sommes un petit groupe de bénévoles suisses et français profondément préoccupés par la souffrance animale.
Nous avons pris en 2025 la décision de fonder notre propre association, après avoir oeuvré dans d’autres structures pendant des années.
Furry Tales a pour mission de venir en aide aux animaux abandonnés et maltraités en Roumanie, en Serbie, en Ukraine, en France et partout où cela est nécessaire. Parce que l’entraide ne connaît pas de frontière.
Son objectif premier est donc de faire adopter des chiens et des chats sans famille afin qu’ils découvrent enfin le bonheur. Mais pas que. Notre association lutte aussi pour rendre aux chiens leur dignité et leur identité via des campagnes de soin et de stérilisation. Profondément anti-spécistes, nous nous battons pour que la vie de chaque animal soit respectée.
Nous accordons une grande importance au travail de terrain, c’est pourquoi notre présidente se rend le plus régulièrement possible en Roumanie et en Serbie. Nous pensons qu’il n’est pas possible de traiter un problème sans en réaliser l’ampleur directe et sans lutter à la source de celui-ci. Nous dépendons aussi des merveilleuses bénévoles roumaines et serbes qui nous aident directement là-bas et que nous aimons aller retrouver.
Furry Tales croit dur comme fer au pouvoir de l’éducation et de la communication, l’organisation cherche donc aussi à s’impliquer sur un plan médiatique et scolaire. À terme, l’association créera son propre sanctuaire pour les invisibles et les chiens âgés.
Pour accomplir ces missions diverses, nous avons besoin de vous. Vous, familles désireuses d’adopter. Vous, familles d’accueil prêtes à vous engager pour une durée variable, et contribuant ainsi à aider les chiens et à dénicher leur famille définitive. Vous, sponsors, parrains et marraines, nécessaires à toutes nos missions et à l’amélioration de la vie de nos protégés. Parce que, pour les animaux, il faut faire entendre leur voix et toujours garder cette force de croire que le plus beau reste à venir.
Située à l’extrême Est de la Roumanie, elle compte en moyenne trois cents chiens. Les chiens sont souvent en surnombre dans des petits box. Ils n’ont qu’un court délai après leur arrivée en fourrière, avant d’être euthanasiés.
Située en Transylvanie. Les chiens n’y sont que peu nombreux car presque immédiatement euthanasiés. Notre amie Cristina les sauve de la mort en les prenant chez elle, à Orastie. Grâce à cela, nous pouvons en savoir plus sur leur caractère et vous les présenter.
Nous répondons à touts les appels à l’aide de nos connaissances sur place. Certains chiens présentés à l’adoption ne viennent donc pas de fourrières, ou de refuges, mais sont des urgences pour lesquelles nous sommes directement sollicitées.
Le grand nombre de chiens des rues en Roumanie est principalement du à un héritage de l’époque communiste ainsi qu’à des politiques plus récentes qui ont eu des conséquences imprévues. En effet, sous le régime dictatorial de Ceaușescu, la politique de systématisation a entrainé l’abandon de nombreux chiens. Exode rural, destruction de villages, nouveaux logements de ville interdits aux animaux, beaucoup de facteurs ont contraint la population à abandonner leurs chiens.
Livrés à eux-mêmes dans les rues, les chiens se sont énormément reproduits et leur population a explosé dans les années 1990. Suite à cela des campagnes d’extermination en masse ont été lancées dans le pays.
Si depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE, certaines lois ont changé concernant la protection des chiens, la réalité sur place reste très compliquée.
Une grande partie de la population est encore opposée aux campagnes de stérilisation, notamment pour des raisons religieuses et financières. Les chiens continuent donc toujours à se reproduire entre eux. Le chien est parfois considéré uniquement comme un gardien de maison, ou un faire-valoir, il est donc remplaçable à la moindre contrariété. Les abandons sont encore trop nombreux.
Les chiens des rues sont pourchassés par une milice payée par l’état (les dog catchers) pour être entassés dans des fourrières municipales. Une fois là-bas, s’ils ne sont pas réclamés, ils sont euthanasiés, meurent de maladie ou dans des bagarres ou encore, restent enfermés à vie.
Il est vrai, la misère est partout, pas uniquement en Roumanie. Cependant les conditions de détention des chiens et leurs mises à mort sont bien différentes. Les refuges français sont soumis à des lois plus strictes, ont généralement plus de moyens et des bénévoles dévouées afin d’améliorer le quotidien des chiens.
Nous pensons que chaque chien doit avoir sa chance d’être aimé, d’être traité avec dignité et de vivre, c’est pourquoi nous avons décidé de créer notre association pour tous les chiens dans le besoin, qu’ils soient roumains, serbes, marocains ou français.